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Pourquoi et comment améliorer la qualité de l’air intérieur dans les bureaux ?

25/04/2024

Au même titre que le confort thermique, l’acoustique et la lumière, la qualité de l’air intérieur (QAI) fait partie intégrante des critères de qualité de vie au travail.

Selon le Code du travail, elle fait même partie des obligations de l’employeur vis-à-vis de ses salariés.

Pour la majorité des personnes actives, la journée de travail se déroule essentiellement dans des environnements fermés : bureaux, open spaces, commerces…

La pollution de l’air intérieur dans ces espaces confinés expose les collaborateurs à des effets néfastes pour leur santé et affecte leur efficacité au travail. 

Quelles sont les sources de pollution de l’air intérieur au bureau ?

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, l’air intérieur est jusqu’à 8 fois plus pollué que l’air extérieur. 

Sur les lieux de travail, les collaborateurs sont exposés à différentes catégories de polluants de l’air intérieur

  • Les matériaux de construction et de décoration, le mobilier et les fournitures de bureau émettent des Composés Organiques Volatils (COV).
  • Les encres des imprimantes et des photocopieuses émettent de l’ozone et des hydrocarbures (NB : les imprimantes laser émettent 6 fois plus de COV que les imprimantes à jet d’encre).
  • La présence humaine peut dégrader la qualité de l’air intérieur. Certains collaborateurs malades peuvent être vecteurs de virus qui se propagent dans l’air par la respiration ou la toux. Certains parfums ou déodorants émettent également des particules fines. Une forte présence de collaborateurs dans une même pièce augmente la concentration en CO2. Lors de travaux de recherche menés dans des immeubles de bureaux en France, les scientifiques ont découvert plus de 500 souches de bactéries différentes présentes dans l’air intérieur, les surfaces et les poussières. Et l’été, le phénomène s’aggrave : d’après l’étude BASE menée dans 100 immeubles de bureaux américains, les bactéries liées à la présence humaine sont plus concentrées l’été dans l’air intérieur que dans l’air extérieur.
  • L’utilisation de produits d’entretien et de désinfection par les équipes de nettoyage génère des émanations de particules chimiques irritantes.
  • La pollution extérieure peut également impacter la qualité de l’air intérieur : la proximité d’un lieu de travail avec des axes de circulation, des chantiers ou des sites de production peut augmenter la concentration en COV et en particules fines dans les bureaux.

La conception des bâtiments constitue souvent un facteur aggravant de la pollution de l’air intérieur :

  • Dans la plupart des immeubles de bureaux, les fenêtres ne s’ouvrent pas et le renouvellement de l’air se fait uniquement par des systèmes de ventilation mécanique. Certaines salles de réunion “aveugles” n’ont même pas de fenêtre et il est donc impossible de les aérer.
  • La majorité des systèmes de ventilation dans les bureaux sont vétustes
  • Les nouvelles normes d’éco-construction ont transformé les bureaux en espaces étanches où l’air intérieur est piégé par des matériaux hermétiques
  • Les systèmes de climatisation, très présents dans les espaces de travail modernes, sont même soupçonnés d’agir comme diffuseur des virus dans l’air à travers les bureaux et les étages des bâtiments.
  • Les vastes open spaces augmentent la présence de collaborateurs dans une même pièce, augmentant en même temps la concentration en CO2.

Pourtant, nous passons plus de 80% de notre temps dans des environnements fermés. Cette exposition quasi continue à la pollution de l’air intérieur a des impacts directs sur la santé des collaborateurs.

Pollution de l’air intérieur : quel impact sur la santé au travail ?

Une exposition régulière à la pollution de l’air intérieur peut entraîner, à court terme, différents symptômes qui affectent le bien-être au travail : 

  • Fatigue
  • Difficultés de concentration
  • Maux de tête
  • Vertiges
  • Irritation des yeux et des muqueuses…

 

La pollution de l’air intérieur entraîne des troubles cognitifs et une baisse de la productivité : elle affecte directement l’efficacité des collaborateurs.
Ainsi, dans des bâtiments mal ventilés, avec une forte pollution de l’air intérieur, certains collaborateurs peuvent souffrir du Syndrôme du Bâtiment Malsain.

Une exposition à long terme à un air intérieur pollué peut même entraîner des pathologies plus graves comme de l’asthme, des maladies pulmonaires et même des maladies cardio-vasculaires.

Vous pouvez découvrir les impacts de la pollution de l’air intérieur sur la santé dans cet article.

Ces symptômes peuvent même conduire à des arrêts de travail voire à des maladies professionnelles.

La pollution de l’air intérieur coûte cher aux entreprises

Pour mesurer l’impact de la pollution de l’air intérieur pour les entreprises, des chercheurs américains se sont intéressés aux effets de l’absentéisme et de la baisse de productivité des collaborateurs. 

L’American College of Allergologues estime qu’une mauvaise qualité de l’air intérieur provoque ou aggrave de 50% toutes les maladies. 

D’après la School of Public Health de Harvard, l’absentéisme et la baisse de productivité dûs à une mauvaise qualité de l’air intérieur coûtent en moyenne 480 $ par travailleur et par an aux entreprises.

En améliorant la qualité de l’air au travail, vous protégez la santé de vos collaborateurs et vous stimulez leur efficacité. Et vos investissements peuvent être rapidement amortis : selon une étude de l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers), les gains en productivité peuvent être 60 fois supérieurs aux coûts des travaux nécessaires à l’amélioration de la QAI.

Le cas particulier de la COVID-19

La pandémie de SARS-CoV-2 a augmenté le risque de contamination au travail. Pendant plusieurs mois, le télétravail a été encouragé voire exigé et le port du masque dans les espaces de travail a été rendu obligatoire. 

Malgré ces mesures sanitaires renforcées, certains lieux de vie au bureau ont continué à faciliter la propagation aéroportée du virus : toilettes, espaces de pause, restaurant d’entreprise…

Là où le port du masque n’était pas possible ou obligatoire, le virus a continué à circuler librement dans l’air.  

D’après l’étude ComCor de l’Institut Pasteur menée entre le 1er octobre 2020 et le 31 janvier 2021, le lieu de travail représentait sur la période le 3e espace de contamination après la maison et la famille. 

La surveillance et la prise en charge de la QAI sur les lieux de travail est désormais un enjeu clé pour les entreprises.

Comment surveiller la QAI dans les espaces de travail ?

La mise en place de compteurs de CO2 dans les bureaux permet de suivre en temps réel la qualité de l’air intérieur. Les appareils de mesure sont généralement équipés de système d’alerte quand le seuil défini est dépassé.

Dans certains espaces de travail plus exposés à la pollution de l’air intérieur, il peut être judicieux de coupler la mesure du CO2 à un compteur de particules fines.

Dans tous les cas, ces appareils de mesure sont là pour vous alerter. En complément, vous devez vous assurer de prendre les mesures adéquates pour améliorer votre QAI.

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·   Alerte en cas de dépassement des seuils autorisés

Comment garantir une bonne qualité d’air intérieur au travail ?

En complément d’un dispositif de surveillance de la QAI, plusieurs mesures sont à prendre pour protéger vos employés et collaborateurs : 

  • Réduisez les sources de pollution 

Dans les bureaux, les sources de pollution de l’air sont nombreuses. Placez les imprimantes et photocopieuses dans une pièce à part pour limiter la diffusion de produits chimiques comme l’ozone dans l’air ambiant. Choisissez des meubles et des matériaux de décoration émettant peu de polluants. Évitez l’utilisation de fournitures scolaires ou de bureau contenant des solvants (cétones, hydrocarbures), des parfums ou des conservateurs (formaldéhyde par exemple). 

  • Assurer un bon renouvellement de l’air

Pour diminuer la concentration en CO2 dans une pièce, il est recommandé de renouveler l’air 10 à 15 fois par jour. Vérifiez que votre système de ventilation mécanique type VMC ou CTA est suffisamment performant. En complément, une ouverture régulière des fenêtres permet un apport d’air neuf sauf si vos locaux sont à proximité d’une source de pollution extérieure (voie de circulation, usine, zone de travaux…). 

  • Epurez l’air avec un purificateur professionnel

L’installation d’unités mobiles de purification de l’air vous permet d’éliminer en continu les polluants présents dans l’air tels que les COV, les micro-organismes comme les virus ou bactéries, les particules inertes ou encore les allergènes. Retrouvez ici les 7 critères à connaître pour bien choisir votre purificateur d’air professionnel

Choisissez des purificateurs d’air qui améliorent la qualité de vie au travail

L’efficacité du traitement de l’air est évidemment un critère clé lors du choix d’un purificateur d’air. Mais, pour garantir des conditions de travail optimales et contrôler les coûts, d’autres critères sont essentiels :

  • Pas de courant d’air
  • Faible consommation énergétique
  • Absence de relargage chimique
  • Faible nuisance sonore
  • Faible coût de maintenance
  • Facilité de déplacement de l’unité et faible encombrement au sol

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Notes :

¹ Bouillard L, Michel O, Dramaix M, Devleeschouwer M. Bacterial contamination of indoor air, surfaces, and settled dust, and related dust endotoxin concentrations in healthy office buildings. Ann Agric Environ Med. 2005;12(2):187-92. PMID: 16457472.

² Tsai FC, Macher JM. Concentrations of airborne culturable bacteria in 100 large US office buildings from the BASE study. Indoor Air. 2005;15 Suppl 9:71-81. doi: 10.1111/j.1600-0668.2005.00346.x. PMID: 15910532.

³ Wargocki, Pawel & Djukanovic, R.. (2005). Simulations of the potential revenue from investment in improved indoor air quality in an office building. ASHRAE Transactions. 111. 699-711

⁴ Simon Galmiche, Tiffany Charmet, Laura Schaeffer, Rebecca Grant, Arnaud Fontanet, et al.. Etude des facteurs sociodémographiques, comportements et pratiques associés à l’infection par le SARS-CoV-2 (ComCor). [Rapport de recherche] Institut Pasteur; Caisse Nationale d’Assurance Maladie; IPSOS; Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique (IPLESP); Santé Publique France. 2021.