Rendez-vous au congrès de l'AFIB 2024
Nous avons le plaisir de vous annoncer notre présence aux journées de l’Association Française des Ingénieurs Biomédicaux – AFIB qui…
Au même titre que le confort thermique, l’acoustique et la lumière, la qualité de l’air intérieur (QAI) fait partie intégrante des critères de qualité de vie au travail.
Selon le Code du travail, elle fait même partie des obligations de l’employeur vis-à-vis de ses salariés.
Pour la majorité des personnes actives, la journée de travail se déroule essentiellement dans des environnements fermés : bureaux, open spaces, commerces…
La pollution de l’air intérieur dans ces espaces confinés expose les collaborateurs à des effets néfastes pour leur santé et affecte leur efficacité au travail.
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, l’air intérieur est jusqu’à 8 fois plus pollué que l’air extérieur.
Sur les lieux de travail, les collaborateurs sont exposés à différentes catégories de polluants de l’air intérieur :
La conception des bâtiments constitue souvent un facteur aggravant de la pollution de l’air intérieur :
Pourtant, nous passons plus de 80% de notre temps dans des environnements fermés. Cette exposition quasi continue à la pollution de l’air intérieur a des impacts directs sur la santé des collaborateurs.
Une exposition régulière à la pollution de l’air intérieur peut entraîner, à court terme, différents symptômes qui affectent le bien-être au travail :
La pollution de l’air intérieur entraîne des troubles cognitifs et une baisse de la productivité : elle affecte directement l’efficacité des collaborateurs.
Ainsi, dans des bâtiments mal ventilés, avec une forte pollution de l’air intérieur, certains collaborateurs peuvent souffrir du Syndrôme du Bâtiment Malsain.
Une exposition à long terme à un air intérieur pollué peut même entraîner des pathologies plus graves comme de l’asthme, des maladies pulmonaires et même des maladies cardio-vasculaires.
Vous pouvez découvrir les impacts de la pollution de l’air intérieur sur la santé dans cet article.
Ces symptômes peuvent même conduire à des arrêts de travail voire à des maladies professionnelles.
Pour mesurer l’impact de la pollution de l’air intérieur pour les entreprises, des chercheurs américains se sont intéressés aux effets de l’absentéisme et de la baisse de productivité des collaborateurs.
L’American College of Allergologues estime qu’une mauvaise qualité de l’air intérieur provoque ou aggrave de 50% toutes les maladies.
D’après la School of Public Health de Harvard, l’absentéisme et la baisse de productivité dûs à une mauvaise qualité de l’air intérieur coûtent en moyenne 480 $ par travailleur et par an aux entreprises.
En améliorant la qualité de l’air au travail, vous protégez la santé de vos collaborateurs et vous stimulez leur efficacité. Et vos investissements peuvent être rapidement amortis : selon une étude de l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers), les gains en productivité peuvent être 60 fois supérieurs aux coûts des travaux nécessaires à l’amélioration de la QAI.
La pandémie de SARS-CoV-2 a augmenté le risque de contamination au travail. Pendant plusieurs mois, le télétravail a été encouragé voire exigé et le port du masque dans les espaces de travail a été rendu obligatoire.
Malgré ces mesures sanitaires renforcées, certains lieux de vie au bureau ont continué à faciliter la propagation aéroportée du virus : toilettes, espaces de pause, restaurant d’entreprise…
Là où le port du masque n’était pas possible ou obligatoire, le virus a continué à circuler librement dans l’air.
D’après l’étude ComCor de l’Institut Pasteur menée entre le 1er octobre 2020 et le 31 janvier 2021, le lieu de travail représentait sur la période le 3e espace de contamination après la maison et la famille.
La surveillance et la prise en charge de la QAI sur les lieux de travail est désormais un enjeu clé pour les entreprises.
La mise en place de compteurs de CO2 dans les bureaux permet de suivre en temps réel la qualité de l’air intérieur. Les appareils de mesure sont généralement équipés de système d’alerte quand le seuil défini est dépassé.
Dans certains espaces de travail plus exposés à la pollution de l’air intérieur, il peut être judicieux de coupler la mesure du CO2 à un compteur de particules fines.
Dans tous les cas, ces appareils de mesure sont là pour vous alerter. En complément, vous devez vous assurer de prendre les mesures adéquates pour améliorer votre QAI.
Wall-i Control | |
L’association d’un compteur particulaire et d’un compteur de CO2
· Installation simplifiée · Contrôle instantané de la QAI · Alerte en cas de dépassement des seuils autorisés |
En complément d’un dispositif de surveillance de la QAI, plusieurs mesures sont à prendre pour protéger vos employés et collaborateurs :
Dans les bureaux, les sources de pollution de l’air sont nombreuses. Placez les imprimantes et photocopieuses dans une pièce à part pour limiter la diffusion de produits chimiques comme l’ozone dans l’air ambiant. Choisissez des meubles et des matériaux de décoration émettant peu de polluants. Évitez l’utilisation de fournitures scolaires ou de bureau contenant des solvants (cétones, hydrocarbures), des parfums ou des conservateurs (formaldéhyde par exemple).
Pour diminuer la concentration en CO2 dans une pièce, il est recommandé de renouveler l’air 10 à 15 fois par jour. Vérifiez que votre système de ventilation mécanique type VMC ou CTA est suffisamment performant. En complément, une ouverture régulière des fenêtres permet un apport d’air neuf sauf si vos locaux sont à proximité d’une source de pollution extérieure (voie de circulation, usine, zone de travaux…).
L’installation d’unités mobiles de purification de l’air vous permet d’éliminer en continu les polluants présents dans l’air tels que les COV, les micro-organismes comme les virus ou bactéries, les particules inertes ou encore les allergènes. Retrouvez ici les 7 critères à connaître pour bien choisir votre purificateur d’air professionnel.
L’efficacité du traitement de l’air est évidemment un critère clé lors du choix d’un purificateur d’air. Mais, pour garantir des conditions de travail optimales et contrôler les coûts, d’autres critères sont essentiels :
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Le purificateur d’air professionnel HEPA H14 très haute performance jusqu’à 2000 m3/h |
Notes :
¹ Bouillard L, Michel O, Dramaix M, Devleeschouwer M. Bacterial contamination of indoor air, surfaces, and settled dust, and related dust endotoxin concentrations in healthy office buildings. Ann Agric Environ Med. 2005;12(2):187-92. PMID: 16457472.
² Tsai FC, Macher JM. Concentrations of airborne culturable bacteria in 100 large US office buildings from the BASE study. Indoor Air. 2005;15 Suppl 9:71-81. doi: 10.1111/j.1600-0668.2005.00346.x. PMID: 15910532.
³ Wargocki, Pawel & Djukanovic, R.. (2005). Simulations of the potential revenue from investment in improved indoor air quality in an office building. ASHRAE Transactions. 111. 699-711
⁴ Simon Galmiche, Tiffany Charmet, Laura Schaeffer, Rebecca Grant, Arnaud Fontanet, et al.. Etude des facteurs sociodémographiques, comportements et pratiques associés à l’infection par le SARS-CoV-2 (ComCor). [Rapport de recherche] Institut Pasteur; Caisse Nationale d’Assurance Maladie; IPSOS; Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique (IPLESP); Santé Publique France. 2021.
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